Licencié en même temps que Riccardo Ricco par Saunier Duval pour "violation du code éthique", Leonardo Piepoli n'avait eu de cesse de nier toute implication dans une affaire de dopage. Lundi, le CONI a pourtant confirmé que le grimpeur italien était bien dopé à le CERA sur le Tour de France.
Leonardo Piepoli était sous les feux des projecteurs depuis le dernier Tour de France. Vainqueur au sommet de la montée d'Hautacam, le grimpeur italien et ses coéquipiers n'avaient pas pris le départ de Lavelanet au lendemain du contrôle positif à la CERA (EPO de 3e génération) de leur leader Riccardo Ricco. Dans la foulée, l'équipe Saunier Duval décidait de licencier ces deux chefs de file. Si pour Ricco la faute était avérée, il n'en était pas de même pour Piepoli, à l'époque pas encore formellement convaincu de dopage et remercié pour "violation du code éthique".
Fin juillet, Piepoli sur lequel pesaient de très forts soupçons, était entendu par le Comité Olympique Italien (CONI) devant lequel il nia fermement s'être dopé. "Je n'ai rien d'important à dire concernant l'audition. J'ai tout nié. J'ai été auditionné en tant que simple témoin. J'ai dit ce que j'avais à dire, rien de plus, rien de moins", avait-il déclaré à sa sortie fort de l'absence de contrôle positif dont il jouissait alors.
Lundi, la suspicion s'est transformée en certitude. Le CONI a en effet confirmé par le biais d'un communiqué que Leonardo Piepoli était bien dopé sur le dernier Tour de France. Contrôlé positif le 4 (veille du départ de Brest) et le 15 juillet (journée de repos à Pau), le vétéran Italien sera à entendu vendredi prochain par le procureur antidopage de l'instance italienne. Cette fois-ci, il ne pourra plus nier l'évidence.