La contre-expertise à partir de l'échantillon "B" de la cycliste italienne Vania Rossi, compagne du cycliste Riccardo Ricco, a donné un résultat négatif.
Les analyses effectuées sur l'échantillon "B" n'ont pas révélé "les niveaux minimums de Cera indispensables à satisfaire les critères de l'Agence mondiale antidopage", écrit le Coni dans un communiqué, tout en rappelant que l'échantillon "A", en revanche, avait nettement mis en valeur la présence de ladite substance. "Dans les deux cas, poursuit le communiqué, les résultats des analyses ont été confirmés par le laboratoire de Châtenay-Malabry en France". Selon la réglementation antidopage, la contre-expertise -lorsqu'elle est demandée par l'athlète- doit s'avérer elle aussi positive pour que l'instance compétente ouvre une procédure disciplinaire. Rossi avait été contrôlée à l'issue des championnats d'Italie de cyclo-cross le 10 janvier. Après le résultat positif de l'échantillon "A", annoncé le 29 janvier, elle avait été immédiatement suspendue à titre provisoire.
La cycliste, qui a toujours clamé son innocence, est la compagne de Riccardo Ricco, ex-grand espoir italien, qui vient tout juste de reprendre la compétition au terme de vingt mois de suspension après avoir été contrôlé positif, également à l'EPO Cera, lors du Tour de France 2008. Interrogé par l'agence Ansa, le directeur du laboratoire antidopage de Rome, Francisco Botré, a cependant expliqué comment la différence de résultats était possible. Les analyses ayant été pratiquées à partir des urines et non du sang, il se trouve que "dans les urines, le Cera se dégrade plus vite que dans le sang".
La négativité de l'échantillon B, analysé au cours des derniers jours, "ne signifie pas qu'il n'y pas de Cera, a précisé M. Botré. C'est seulement qu'il n'est pas en présence suffisante pour satisfaire les paramètres minimums de l'AMA".
